Vanessa, une fille pas comme les autres

Voilà ma fic's, dites ce que vous en pensez !

PROLOGUE
J'ai peur. Un loup me poursuit. Je cours, je cours, mais il me rattrape. Il me saute dessus. Je crie, je hurle même. Mais...
Ouf. Ce n'était q'un rêve. Enfin, un cauchemar dirais-je. Bon, quelle heure est-il ? Cinq heures du matin, d'après mon réveil. Ah ! J'allais oublier, je me présente : je m'appelle Vanessa Lanchello, j'ai treize ans et je suis en cinquième. Bon, j'ai encore une heure et demi de sommeil. J'essaye de me rendormir mais je n'y arrive pas. J'ai peut être soif : je vais à la cuisine et je me serre un grand verre d'eau. Je retourne dans mon lit, je reste un quart d'heure allongée, rien n'y fait. Je décide d'aller me laver. Une fois déshabillée, j'allume le robinet d'eau. Le liquide chaud coule sur ma peau. Comme tous les matins, au moment de la douche, j'ai une sensation étrange. Quelques minutes plus tôt, j'étais fatiguée à un point que l'on n'imagine même pas, et là, je me sens dans un état d’excitation ! J'irais même jusqu'à penser que je pourrais tenir trois jours sans dormir ! Bon, ce n'est pas le tout, mais si je me suis réveillée à cette heure là et que je suis en retard au collège, rien ne va plus !

CHAPITRE 1
Je rejoins ma meilleure amie, Yumi, dans la cour. Elle est seule, comme d'habitude.
- Coucou Vaness' ! Ça va ? Tu as bien dormi cette nuit ?
Yumi est au courant que je dors très mal la nuit. D'ailleurs, je n'ai jamais eu besoin de le lui dire. Quand quelque chose me concerne, elle devine tout de suite ce qui ne va pas. Il y a des fois, je me dis qu'elle a un don pour ces choses là.
- Bof, je réponds. Je me suis réveillée à cinq heure, donc on ne peut vraiment pas dire que je pète la forme. Mais j'ai encore eu cette sensation d’excitation ce matin, sous la douche.
- Et c'était quoi ton cauchemar ? Toujours le même ?
- Tu as mis le doigt dans le mille. Effectivement, toujours ce loup, qui me poursuit, et je... enfin, tu connais la suite.
- Oui, me répond-elle simplement.
La sonnerie, annonçant qu'il faut aller se ranger devant nos salle de classe retentit.
Nos salles portent des noms d'avions ou d'hélicoptère. Nous nous rendons en maths avec Mme Swiderek, salle portant le nom de Baroudeur. Spécial.

Ce cours a été totalement ennuyant. Il faut dire que notre professeur ne fais pas ses cours avec passion. En plus, je suis nulle en maths, donc elle ne m'apprécie pas. Mme Swiderek ne supporte pas les élèves qui ont des mauvaises notes en maths. Ce qui m'énerve profondément car les "bons élèves" sont ces chouchous. Au non, éloigner ces idées de votre tête ! Je ne veux SURTOUT PAS être la chouchoute de Mme Swiderek, mais c'est toujours dur de réussir dans une matière où on a du mal, et on ne peut pas vraiment dire qu'elle arrange les choses.

Les cours se succèdent jusqu'à midi. A la sonnerie de la demi-journée, tout le monde se précipite vers le refectoire. Yumi et moi restons donc toutes les deux dans la cour pratiquement vide. Nous ne parlons pas, quand tout à coup, la CPE surgit devant nous sans que l'on s'en rende compte.
- Mesdemoiselles, veuillez me suivre dans mon bureau, je vous prie.

CHAPITRE 2
Nous sommes toutes les deux, Yumi et moi, dans le bureau de la Vie Scolaire. La CPE s'adresse d'abord à moi :
- Mademoiselle Lanchello, je tenait, et cela depuis longtemps, à vous dire que les remarques des professeurs envers vous sont excellentes. Mais pas celle du professeur Swiderek, qui enseigne les mathématiques. Sauriez-vous pourquoi ?
- N...non Madame, réussis-je à articuler.
Bien sur que si, je sais. Je suis nulle en maths, voilà pourquoi.
La CPE reprend, en s'adressant à Yumi :
- Il se passe exactement la même chose pour vous, mademoiselle Yoshitsu. Avez-vous une idée ?
- Non, répondit Yumi avec assurance.
- Discutez-vous avec votre voisine ? dit la CPE.
- Non.
Vous remarquerez que ma meilleure amie ne fais que des courtes phrases (ce qui lui a coûter sa moyenne en français, d'ailleurs, mais passons).
- Il est vrai que je ne vous vois guère bavarde ! Mais, au moindre problème avec Mme Swiderek, prévenez-moi immédiatement. Vous pouvez disposer.
Nous nous levons de notre chaise, je lui dit au revoir et nous revoilà dehors. Mais pourquoi nous-a-t-elle convoquer pour ça? Elle qui, d'habitude, ne s'occupe que des notes et des appréciations de sa fille de 4° ! Elle qui ne convoque les gens que quand ils ont fait une grosse gaffe ! Elle qui me considère habituellement comme transparente !
Ça ne colle pas. Ça ne colle pas du tout.
Accompagnée de Yumi et de mes sombres pensées, je vais manger. Pas besoin de réfléchir au moment de la pause, le seul moment ou je n'ai pas du tout cours pendant 1 H 30 !

CHAPITRE 3
Pouf ! Je plonge sur le canapé et ferme les yeux. Il était temps que cette journée se finisse. Mes parents ne sont pas encore rentrés, mais ils vont bientôt arriver. Tenez, d'ailleurs, les voilà ! Ma mère est une femme de taille moyenne, brune, au maquillage bien appliquer sans trop en mettre, juste histoire de cacher ses cernes, ces dernières entourant ces yeux verts-marrons. Mon père est grand, les chevaux blonds, les yeux bleus, le teint très légèrement bronzé.

Tout deux rentre donc, et je les accueille par deux grosses bises chacun. Ils enlèvent leurs manteaux, leurs chaussures...
- Je vais prendre une douche ! s'écrie Jonathan, mon père.
Enfin, ce n'est pas vraiment mon père : c'est mon beau-père. Ma mère s'est mis avec lui à mes six mois, et a divorcer avec mon père biologique à mes 2 mois. Pendant les sept première années de ma vie, j'allais le voir tous les week-end. Mais, à cause du stress que lui mettait son patron, et étant-donner qu'il était très sensible, il est mort à 41 ans. Depuis, je fais comme si c'était John' qui était mon vrai papa. Mon papa rien qu'à moi.

- Tu peux mettre du bois dans la cheminée, chérie ? me demande ma mère.
- Oui bien sur !
Je fais ce qu'elle me demande.
- Clarisse, tu peux aller me chercher une serviette, s'il-te-plait, il n'y en a plus !
- J'arrive ! répond Maman.
Pendant ce temps, je m'approche un tout petit peu du feu pour me réchauffer... Et je tombe à la renverse, je suffoque... Et après avoir entendu le cri de ma mère dire : « Mon Dieu, Vanessa ! » , je perd connaissance.